Parc régional Beauharnois-Salaberry

Le Parc régional de Beauharnois-Salaberry est l’espace nature des citoyens du territoire ainsi qu’un attrait touristique majeur pour la région. Visité plus de 276 000 fois par année, il offre à ses usagers des paysages riverains et agricoles variés, un lieu privilégié pour la pratique d’activités sportives, un espace muséal à ciel ouvert, des infrastructures liées à la trame des municipalités ainsi qu’un endroit sécuritaire et paisible pour la détente.  

L’accès à la nature 
Né de la volonté de donner un accès aux berges du canal de Beauharnois, le Parc régional est rapidement devenu un aménagement structurant, reliant les sept municipalités de la MRC de Beauharnois-Salaberry. Il totalise 1764 hectares d’espaces naturels. Ses cinquante kilomètres de rives offrent des vues exceptionnelles sur des plans d’eau majeurs tels que le lac Saint-François, le lac Saint-Louis ou le canal de Beauharnois. S’enfonçant aussi dans les municipalités rurales de la Montérégie, il propose également des paysages bucoliques enchanteurs.

Situé au cœur d’un important carrefour migratoire, le Parc régional est le lieu de rendez-vous de centaines d’espèces d’oiseaux — ainsi que celui des ornithologues. Parmi les haltes d’interprétations sur le parcours, quatre tours d’observation permettent de mieux suivre nos compagnons ailés.

Les sportifs en route
Une piste multifonctionnelle de 72 kilomètres constitue la colonne vertébrale du Parc régional. Située en site propre et asphaltée sur toute sa longueur, elle attire des cyclistes de tout le Québec qui profitent ainsi d’un parcours sécuritaire, sans dénivelé. Faisant partie de la Route verte et connecté aux pistes des MRC voisines, le Parc régional s’insère dans le grand réseau cyclable montérégien. À plus petite échelle, les adeptes de patins à roues alignées, de course et de marche tirent plaisir d’un bitume bien entretenu.

À pied, sur roues, il est également possible d’explorer le Parc régional à rames ou à moteur ! En effet, deux rampes de mises à l’eau permettent aux adeptes de sports nautiques de parcourir les eaux du canal de Beauharnois. Pour ceux qui désirent étirer leur séjour, deux sites d’hébergement à quai sont offerts.

Des infrastructures au profit de tous  
Lié à la trame urbaine de la MRC de Beauharnois-Salaberry, le Parc régional offre des accès, à pied, au coin de diverses rues. Sinon, il propose neuf espaces de stationnement sur l’ensemble de son réseau. 
Ouverts à tous, les sentiers et le stationnement sont gratuits. Les quadriporteurs peuvent circuler et les chiens en laisse sont les bienvenus.
Pour accommoder les visiteurs, de nombreuses haltes de repos se trouvent sur le parcours, proposant différents services tels que des toilettes, ou des stations de réparation pour les vélos.
Le Parc régional se trouve à 30 minutes de route de Montréal, il propose donc une option d’escapade intéressante pour les habitants de la région métropolitaine.

Musée à ciel ouvert
Dans sa mission, le Parc régional de Beauharnois-Salaberry cherche à mettre en valeur le patrimoine naturel, mais aussi culturel du territoire. Ses haltes de repos accueillent donc des panneaux d’interprétation sur la faune ou l’histoire qui ont marqué les lieux. 

Inspirant également les artistes de la région, de nombreuses œuvres agrémentent les espaces du parc que cela soit un bord de sentier, un édicule ou une infrastructure. Parmi quelques exemples, notons les Géants de bois de Lise Page, la murale Les Champs du Fleuve des artistes Sophie Wilkins et Anik Favreau ou bien les panneaux photographiques Reflet de notre patrimoine régional réalisés par Bernard Boyer et Monique Lachance.

Chaque année, de nouvelles créations apparaissent dans le parc au profit des promeneurs en quête d’inspiration.

Un milieu de vie paisible et sécuritaire 
Rendez-vous des citoyens, des cyclistes, amateurs de plein air et visiteurs, le Parc régional est un véritable milieu de vie, animé et vivant. Depuis 26 ans, l’ensemble de son réseau est parcouru par la Vélo-patrouille lors de la saison estivale. Cette équipe de bénévoles passionnés répond aux besoins des autres usagers : informations directionnelles, réparations mécaniques et premiers soins de base. Leur contribution s’élève chaque année à près de 3 500 heures de patrouille.

À cela s’ajoute l’équipe de la Sécuri-Parc, composée d’étudiants en techniques policières. Avec leur approche préventive, leur présence sur le terrain permet d’anticiper les problèmes et de réduire l’incidence des méfaits. 
Enfin, les pistes sont bordées d’un réseau de plus de 300 bornes de géolocalisation. Situées à chaque 250 mètres, celles-ci permettent aux personnes en détresse d’appeler les secours.

19 HALTES POUR S’ARRÊTER SUR LE PARCOURS 

Halte du Belvédère : véritable porte d’entrée du Parc régional et du réseau d’interprétation, cette halte présente les personnages figurant au cœur des différentes thématiques du réseau et met en valeur les différents patrimoines de la région, qu’ils soient culturels, naturels ou encore immatériels.
Halte Brise-Vent : site bucolique pour un petit pique-nique, lors de vos promenades entre Beauharnois et Sainte-Martine.
Halte du Canal : située à la pointe du canal de Beauharnois, elle permet de découvrir l’impressionnante histoire du creusage de cette infrastructure, à travers plusieurs panneaux d’interprétation. Profitez également des vues imprenables sur le lac Saint-François. 
Halte du Domaine-de-la-Pêche-au-Saumon : située dans un site pittoresque, en plein cœur de Sainte-Martine et en bordure de la rivière Châteauguay, cette halte est un endroit de choix pour l’observation d’oiseaux aquatiques et de rivage.
Halte au Fil de l’eau : elle témoigne de l’identité nautique du territoire, comprenant notamment la centrale hydroélectrique, le canal de Beauharnois, la Voie maritime du Saint-Laurent et lac Saint-Louis.
Halte de la Gare : aménagée précisément à l’emplacement occupé par la station ferroviaire de Sainte-Martine, vers 1920, cette dernière propose d’intéressants aménagements à la fois historiques et fleuris. 
Halte du Héron : aussi appelée le marais de Saint-Timothée, cette halte est un lieu apprécié des ornithologues. Oiseaux de marais, oiseaux de rivage, passereaux et rapaces sont les espèces que vous pourrez y voir.
Halte de l’Hydroélectricité : apprenez-en davantage sur la richesse hydraulique de la région et sur ses installations de production énergétique. Profitez-en pour emprunter la navette fluviale reliant Salaberry-de-Valleyfield (Île aux Vaches) et le village de Les Cèdres.
Halte Maritime : elle met en lumière le rôle qu’ont joué les activités portuaires, industrielles et maritimes dans le développement de Salaberry-de-Valleyfield et de la région. Sur place, vous pourrez profiter des aires de pique-nique, du parc canin et plus encore !
Halte des Moissons : elle permet aux cyclistes d’accéder à la très populaire Route Verte. Empruntez la passerelle pour traverser l’Autoroute 30 et rejoindre la piste du côté de Sainte-Martine. 
Halte de l’Oie des Neiges : située à proximité des bassins aménagés par Canards Illimités, les amateurs d’ornithologie peuvent y observer au printemps et à l’automne jusqu’à 189 espèces d’oiseaux qui y ont été officiellement répertoriées.
Halte des Paysages : la seule halte du territoire ne se trouvant pas directement dans le Parc régional de Beauharnois-Salaberry, à Saint-Urbain-Premier. Laissez-vous bercer par les paysages agricoles champêtres et rejoignez les routes cyclables du Haut-Saint-Laurent.
Halte des Pêcheurs : profitez de la vue imprenable sur le pont Saint-Louis-de-Gonzague lors de votre prochain arrêt ou allez observer les oiseaux à l’étang de Saint-Louis. À vélo, rejoignez Beauharnois en passant par le marais de Canards illimités, ou dirigez-vous vers Salaberry-de-Valleyfield en passant par le secteur industriel et le Port de Valleyfield.
Halte des Plaisanciers : située dans un cadre unique, elle compte une rampe de mise à l’eau et une halte pour véhicules récréatifs, en plus d’offrir une vue imprenable sur le passage des navires dans la Voie maritime du Saint-Laurent.
Halte de la Presqu’île : offre un moment de tranquillité aux abords du canal de Beauharnois.
Halte des Tisserands : située tout près du centre-ville de Salaberry-de-Valleyfield, cette halte rappelle le riche passé industriel et manufacturier, notamment en lien avec l’industrie du textile.
Halte des Villages : lieu de la murale Les Champs du fleuve, des artistes Sophie Wilkins et Anik Favreau, sous le pont Saint-Louis. Pendant la période estivale, arrêtez-vous au bureau d’accueil touristique pour en savoir plus sur les activités et attraits de la région. Rampe de mise à l’eau, hébergement nautique et parcours d’entraînement également sur place. 
Halte du Vieux canal : au cœur du dynamique centre-ville de Salaberry-de-Valleyfield, cette halte rend hommage à l’ancien canal, conçu au milieu du 19e siècle.
Halte des Voyageurs : grâce à des aménagements artistiques, elle offre un arrêt sous la thématique d’un voyage dans le temps, en lien avec le transport.